Un nouveau binôme pour cette exposition qui regroupe la gravure, la photogravure et le cyanotype. Ces techniques anciennes offriront aux visiteurs un ensemble d’œuvres contemporaines à découvrir laissant ainsi l’étonnement
Magda Moraczewska
Née en 1965 en Pologne, Magda Moraczewska est arrivée en France en 1982, devenant, l’année d’après, étudiante des Beaux Arts de Paris, puis de Paris I, en histoire de l’art. Elle se forme également auprès d’artistes photographes, graveurs, imprimeurs ou graphistes. Magda se sert de toutes les techniques qu’elle maitrise, au gré de ses projets.
Peinture, photographie, dessin, gravure, cyanotype et vidéo mais aussi la couture, soigneusement appris et digérés, permettent à Magda d’opérer sur une toile, sur une feuille, sur un écran ou dans l’espace cet étrange mélange de techniques qui lui est propre. À un moment, Magda rencontre le Butô, qui la ressource depuis, la guide vers le mouvement, qu’elle exploite avec passion et fraîcheur. De même l’écriture, maîtrisée et détournée, se glisse, tel un murmure accompagnant les dessins et Magda en prend conscience, petit à petit.
Elle est depuis 2017, co-organisatrice de la Biennale de Gentilly.
Dominique Martigne
Photographe, ancien caméraman et chef opérateur, la gravure et la photographie sont revenues progressivement dans sa vie devenant une expression majeure qui correspond à son regard actuel sur le monde et les autres
Il travaille en lien avec les forces qui pourraient nous porter, nous rendre plus sensible, les forces régissant des phénomènes naturels qui nous entourent. Dominique évoque les évoque à travers des compositions souvent abstraites, qui se parent de couleurs vives et de matières sensibles, qu’elles soient rugueuses ou tendres. Ses plaques sont réalisées en symbiose avec le matériau, l’acide « mord » librement, la plaque s’oxyde, l’encre se pose au hasard des aspérités que la main de l’artiste découvre et apprivoise. La matière, souvent gaufrée en appelle au sens du toucher et aux souvenirs de tous les sens réunis. Ainsi, à travers la recherche de l’émotion qui nous saisit dans le vent, la pluie ou la nuit, Dominique progresse vers des univers secrets où le feu et l’eau se mêlent.
Un autre versant de son œuvre est issu directement de son travail de photographe. Il s’agit de la photogravure. Ces travaux participent à la même symbiose entre la matière et la lumière, révèlent des détails cachés ou jouent dans le ou, celui d’une pause longue nocturne, celui de l’essuyage de la plaque.
Les univers que l’artiste souhaite partager avec nous sont là, devant nous, comme un condensé des mondes, minéral, aérien ou vivant.
Les deux artistes ont créé en 2020 un atelier de gravure itinérant, Les Ateliers Migrateurs et proposent pendant leur exposition des stages-ateliers pour adultes et enfants.
Renseignements :
https://ateliers-migrateurs.net/
06 13 64 07 53
entrée libre
(sauf pour les ateliers)
Liens :